Si internet est désormais la 2e source d’information chez les Français, elle n’est pas pour autant la plus fiable. Canulars, désinformation, théories du complot… autant d’éléments qui se cachent dans votre actualité quotidienne sur le web. Si ce type d’information ne date pas d’hier, il se propage aujourd’hui à vitesse grand V grâce aux réseaux sociaux.
Beaucoup d’entre nous estiment qu’un article partagé à grande échelle est un article fiable. D’autres se fient à leur instinct pour évaluer la qualité d’une information. De petites astuces malheureusement inefficaces quand il s’agit de désinformation sur le web. Pas de panique, voici les 6 conseils pour la repérer !
Désinformation, fake news… Qu’est-ce que c’est ?
Au-delà de l’expression favorite de Donald Trump, les fake news sont simplement les fausses informations qui circulent sur le web ! Elles ont pour objectif d’induire les internautes en erreur, que ce soit pour les influencer, pour faire le buzz, ou simplement dans un but parodique. Grâce aux réseaux sociaux, une fake news lancée par un quelconque inconnu peut avoir une portée internationale. A tel point que même les plus grands médias ne s’y retrouvent pas toujours.
Variez vos sources
Regardez si votre information est présente à différents endroits sur internet (médias, réseaux sociaux, blogs…). Si votre information n’apparaît que sur un site, il y a de fortes chances pour qu’elle soit fausse. Regarder sur différents sites vous permettra également d’obtenir une information plus précise.
Vérifiez vos sources
N’hésitez pas à vous rendre sur des médias, des sites ou des réseaux sociaux reconnus. Un article venant d’un site fiable ou d’expertise dans le domaine aura un peu plus de valeur que l’information quotidienne du blog Skyrock de Manu_du_27. Pour cela, vous pouvez vous munir d’outils comme Decodex ou Storyzy, qui évaluent la fiabilité du site. Sur les réseaux sociaux, rendez-vous sur les profils certifiés pour vous assurer qu’il ne s’agit pas d’un faux compte. Attention cependant, ce n’est pas suffisant : les sites et profils « fiables » n’échappent pas toujours aux fake news.
Identifiez l’auteur et la date de publication
Quel que soit le site d’où provient l’information, n’hésitez pas à vous questionner sur l’auteur : quel est son point de vue, dans quel objectif donne-t-il cette information, quel ton adopte-t-il… Vous éviterez ainsi de prendre les sites parodiques au sérieux, ou de vous laisser influencer par un groupe complotiste. De plus, les informations diffusées sur le web sont parfois tirées du passé. Vérifiez donc la date de publication afin de vous assurer qu’il s’agit bien d’une actualité.
Remontez à la source
Même si ce n’est pas toujours évident, le mieux est de réussir à remonter à la première source qui a diffusé l’information. Cela nécessite un vrai travail de recherches, mais le résultat est au rendez-vous. Vous pourrez en effet déterminer si vous détenez une véritable information ou non ! Méfiez-vous cependant des témoignages indirect et autres citations vagues, qui donnent souvent des informations dénaturées.
Ne tombez pas dans le piège des infos choc
Sur internet, tout est bon pour faire le buzz, et notamment les infos choc. Vous savez, le genre d’information qui vous laisse bouche-bée. Titre extravagant, demande de partage, information exclusive : on les reconnait facilement. La grande majorité de ces informations sont fausses. En résumé, plus une information vous surprend, plus vous devez vous en méfier et la vérifier.
Méfiez-vous des images et vidéos
Les images et vidéos publiées sur le web ne sont jamais gage de vérité. Avec un montage bien fait, ou simplement sortis de leur contexte, les visuels sont rapidement porteurs de désinformation. Des sites tels que Google Image ou TinyEye vous permettent de vérifier la source de l’image.
Vous avez donc toutes les cartes en main pour ne plus vous laisser avoir par la désinformation sur le web. Rassurez-vous, personne n’est à l’abri d’une erreur. Mais n’oubliez pas : si malgré toutes ces vérifications, vous doutez encore de la fiabilité d’une information, ne la partagez pas.